Ces Français(es) qui s'investissent concrètement pour protéger notre planète, lutter contre les effets du changement climatique et changer nos habitudes de vie.

Une discussion avec quatre intervenants de différents horizons qui agissent chacun à leur manière depuis notre région de Washington.

Rencontre avec : 

Sandrine Deparis

Sandrine Deparis vit dans la région de Washington et travaille pour la société ENGIE, un leader de l’énergie présent dans 70 pays. Elle dirige la Communication et le Marketing pour l’entité Amérique du Nord du Groupe français dont le siège est à Houston.

Fort de 6500 employés sur les Etats-Unis et le Canada, ENGIE North America accompagne les villes, les communautés, les entreprises et les grands industriels dans leur transition énergétique en leur fournissant une énergie propre et des services d’efficacité énergétique.

Sandrine viendra nous parler de son parcours et son expérience américaine, ainsi que des activités d’ENGIE dont le récent partenariat avec les Universités d’Howard et Georgetown à Washington DC. 

 

Florence Glavin vit à Kensington, dans le Maryland et travaille pour Trees for the Future, une organisationFlorence Glavin ​ non-gouvernementale œuvrant en Afrique de l’Ouest et Afrique de l’Est.

Trees for the Future plante des arbres en suivant le modèle des jardins-forêts : l’organisation crée des partenariats avec des fermiers possédant des petits terrains (entre 1 et 3 hectares en moyenne), les forme sur 4 ans, leur fournit graines et outils, et les aide à planter en moyenne 4,000 arbres sur leur terrain. Ces arbres subviennent très rapidement aux besoins nutritionnels des fermiers et de leurs familles, qui peuvent ensuite vendre le surplus sur les marchés (mangues, papayes, noix de cajou, baies, etc.). Les arbres servent aussi de combustible pour cuisiner, et de fourrage pour les animaux des fermiers (certaines espèces d’arbres ont des feuilles très riches en protéines). Les fermiers bénéficient d’une meilleure qualité de vie, et surtout vont prendre grand soin de leurs arbres qui leur apportent tant (grâce à une meilleure nutrition, une meilleure santé financière, les enfants sont envoyés à l’école, les animaux sont bien nourris, et l’écosystème est régénéré).

Florence habite aux États-Unis depuis 2002, y étant venue pour travailler "un an ou deux" dans le milieu agro-alimentaire...

 

Plan HJean-Michel Humbert vit à Washington, DC où il gère son studio d’architecture Plan H. Au fil des années et au travers des projets variés en Europe et sur la côte Est des Etats-Unis, Jean-Michel a accompagné des villes des communautés, des bailleurs sociaux ou des familles dans la conception et la construction de bâtiments de plus en plus éco responsables. 

Il viendra nous parler de son approche sensible à l’environnement qui se veut transversale tant elle peut impacter la forme, l’orientation, le mode de construction ou la source d’énergie d’un bâtiment à construire ou à rénover.

Motivé pas un désir de proposer des solutions qui vont au-delà des règlements en vigueur, Jean-Michel est en cours de formation avec la Passiv Haus Institute (PHI) pour être un concepteur certifié de bâtiment passif. 

 

Sebastien CostedoatSebastien Costedoat travaille à Arlington depuis 3 ans en tant que chercheur pour l’ONG Conservation International, une organisation présente dans 30 pays et spécialisée dans la gestion soutenable de ressources naturelles et la prospérité des communautés locales.

Conservation International (CI) aide les communautés locales, les gouvernements et les entreprises dans leurs efforts pour minimiser la déforestation et cherche à réorienter l’investissement public et privé pour appuyer les projets de conservation et de restauration.

Au sein de l’unité de recherche de CI, Sébastien est spécialisé dans l’analyse de l’efficacité des politiques de lutte contre la déforestation tropicale. En combinant des images de satellites à haute résolution, des donnés de suivi de projets, et des méthodes statistiques empruntées à la médecine et à l’économie, Sébastien évalue le coût-bénéfice des projets de conservation des forêts en vue d’aider les décideurs privés et publics à maximiser l’efficacité de leur projets.

Sébastien est arrivé aux États-Unis fin 2017. Il n’est plus basé en France depuis 2012, entre 2012 et 2017, il a vécu entre l'Espagne (où il finissait sa thèse de doctorat) et l'Équateur (où vivaient sa femme et sa fille). 

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